Méfions nous les dahus ne sont jamais très loin !!!

Nicolas prit la parole alors que la Comtesse avait sa tête par dessus son épaule.

Deedi. L'heure est grave. De la réussite de notre mission dépendra la suite de la soirée. J'ai bien compris que si vous faisiez la sourde oreille à mes déclarations enflammées, c'est que ventre affamé n'a point d'oreille. Ainsi, c'est peut être notre futur qui se joue maintenant. Il se retint de pouffer de rire et de continuer sur un ton sérieux. Quelque part, il croyait à ce qu'il disait de toute façon...

Pour cela, nous allons avoir besoin de cohésion, de concentration et également savoir si on peut compter l'un sur l'autre.

Avez vous confiance en moi?

La question n'attendait pas vraiment de réponse et Nicolas reprit dans la foulée, partant du principe que c'était acquis.

Alors de la rigueur et écoutez moi attentivement.

Au fond du couloir à gauche, se tient une porte avec de la lumière qui filtre en dessous. Sur notre droite, au bout il semble y avoir un débarrât. Sûrement la réserve. Voici quel est mon plan.
Vous m'attendez la tout d'abord, je vais aller en reconnaissance voir comment est la cuisine, puis qui est dedans et ce qu'ils font. Vous, vous tenez prête à me rejoindre rapidement ou bien à sortir. Ou bien, à venir me retrouver comme si de rien n'était et que l'on revenait d'une longue ballade, ce qui est le cas, sans arrière pensée gustative en tête. Au mot "gustative", Nicolas, s'imagina en train de recouvrir le corps élancée de Deedlitt d'une succulante creme patissiere...

Deedlitt n'osait dire mot dans la précipitation elle ne savait pas qui était l'agresseur, dague sous la gorge elle ne dit mot...pensant immédiatement à je ne sais quelle furie... pourtant cette voix.... cette voix....ces mots trottaient dans sa tête, ce vocable peu élégant, lui rappelait lorsque charles était à tournaii... Et des dagues.... elle se risqua à dire un mot...

Armoria?

Elle fusilla du regard le jeune impertinent.

Si vous n'êtes point capable d'avoir meilleure attitude, vous pouvez aussi bien aller au diable, en ce qui me concerne, je n'ai que faire des jeunes pousses chêtives. Du moment que vous n'entraînez pas la Comtesse, que je compte parmi mes amies, sur la voie que vous vous complaisez à suivre, si j'ai bien compris...

Elle récupéra sa dague, qu'elle rangerait loin des regards indiscrets.

Au fait, vous continuez à inciter les gens à lancer des pierres sur les jeunes femmes qui ne vous ont rien fait, ou vous avez trouvé un autre amusement ? Hormis conter fleurette à une femme différente à chaque réjouissance, bien entendu, ajouta-t-elle avec un sourire non moins angélique.

Sans attendre de réponse, elle se tourna vers Deedlitt.

Navrée de vous avoir effrayée. Ce que j'ai traversé ces derniers mois m'a rendue passablement nerveuse.

Puisque Armoria semblait vouloir se montrer désagréable, Nicolas se dit qu'elle trouverait à qui parler.
C'est donc cela la vrai raison de tout cela...? La Frustration... Je ne pensais pas que cela entrainerait tant de conséquences... Veuillez m'en excuser, Duchesse.

Il fit la moue et montra la porte donnant sur la cuisine. Puis je?

Tendant la main vers Deedlitt. Comtesse, quelques pas de danses vous agréerez t'ils?

Deedlitt avait assisté aux échanges musclés entre Armoria et Nicolas, tout deux avaient des raisons valables. L'un avait été surpris, l'autre comptait des individus douteux gravitant autour de sa famille.

Deedlitt était navrée pour eux deux... Et ne savait quoi dire...

Alors que Nicolas lui tendit la main.. Elle se permit quelques mots...

Nicolas pourriez vous m'attendre juste un instant ?

Puis se dirigeant vers Armoria qui s'éloignait...

Je ne veux pas te retarder Armoria, je voulais te présentez mes excuses pour le dérangement.. Et aussi te dire que je sais ce que tu traverses, tu peux compter sur mon soutiens, même si je sais qu'il ne t'est pas d'un grand secours...

Très gênée Deedlitt salua Armoria, et retourna saisir la main tendue...

Merci, Dit elle en posant sa main sur celle de Nicolas et se dirigeant vers la salle de bal.

Je crois que j'ai eus la peur de ma vie...

Puis levant un sourcil...

Seul deux choses me gênent... premièrement vous m'avez mis la main aux fesses
Deedlitt devint Légèrement rougissante, puis se reprenant.

Deuxième chose Armoria a dit vous comptiez fleurette à une femme différentes à chaque réjouissances...En cela je suis très contente de ne point vous avoir embrassé ...

Sur un ton fier la jeune femme leva la menton... Elle se tu un instant... Marchant lentement elle interpella Nicolas avec beaucoup de simplicité, tout en cherchant son regard dans la semie obscurité...

Mais ceci suscite une question...N'avez vous jamais rencontrer l'amour? Ou est ce quelque chose dont vous vous souciez peu?

Il hésita a répondre sur l'amour tout d'abord, mais ils allaient rentrer, finalement en cuisine et donc, la conversation ne se prêterait pas à cela. Il parla donc brièvement, de l'autre sujet qui fâche.

Je ne vous ai point mise la main aux fesses, je vous ai sauver la vie et dans un mouvement spontané et irréfléchis, vous avez basculé dans mes bras. Nuance. Me remerciez pas, on est quitte.

Il poussa rapidement la porte en espérant que ça l'empêcherait de répondre et ils entrèrent dans la cuisine. Deux serviteurs étaient la. Nicolas, prit son air parfait du petit noble arrogant qu'il savait si bien prendre. Et se dirigea vers eux.
Nous n'avons point eu de dessert. Nous venons donc réparer cela.
Il tendit les bras et commença à se servir de différents biscuits. Qu'il chargea dans ses bras. Il eu une interrogation devant la compote, tout de même. Il se tourna vers Deedlitt et lui offrit un spectacle fort cocasse. Nicolas s'était chargé de sucreries et en avait dans ses bras jusque sous le menton. Le jeune Seigneur du Berry, aussi les épaules dans un geste qui semblait signifier: Je pense que ça ira ainsi, non?
Puis il remercia les serviteurs et se dirigea devant la porte du couloir qui menait au salon. Passant devant Deedlitt, il lui murmura au passage.
Piquez deux trois chouquettes au passage, là sur votre droite, j'ai plus de place pour elles.

Poussant du dos, les portes battantes, Nicolas laissa ensuite passer la jeune femme devant lui et lui proposa un des desserts qu'il portait. Une semis-obscurité régnait dans le couloir.

Vous m'avez posé une question qui mérite réponse. Même si je n'en ai pas tant envie que cela... Je ne peux me défiler. Mais sachez que je suis déçus que vous la croyez, elle, sur parole, et donc que vous ne m'ayez pas demandez avant de me juger, si je comptais effectivement fleurette à une demoiselle différentes à chaque nouvelle occasion.
Tant pis...
Il s'arrêta mordre dans un taillis de fruits secs. Il reprit la conversation ensuite, en s'essuyant nonchalamment la bouche avec un petit mouchoir.
Pas mauvais. Bravo à Taillevent!

Ah l'Amour.... Qui peut réellement dire, l'avoir rencontré. Qui peut réellement dire que l'Amour existe.
J'ai un idéal de l'Amour. Sûrement que je met la barre trop haute, pour me lancer ainsi à sa recherche. Mais une chose est sur. je veux y croire. Après, est ce que cette Amour existe, ça je ne sais pas encore...Son visage était sombre, l'ambiance global du couloir ne se prêtait pas non plus à la joie. Tout en longueur et assez étroit, il était de surcroît éclairé d'une petite lumière tamisé très douce. Nicolas releva les yeux vers Deedlitt et la regarda sans baisser les yeux de longues secondes. Il reprit d'une voix ferme et chaude:

Ainsi, en l'attendant, je le cherche...
Il marqua un temps d'arret.
Je m'amuse à le chercher, plus précisément.