Méfions nous les dahus ne sont jamais très loin !!!

Nombre de messages : 117 Date d'inscription : 05/03/2007

Deedlitt qui avait été entraîné dans les jardins riait beaucoup aux paroles de Nicolas. Elle continuait à marcher dans la direction des jardins. Elle reprit sur un ton ironique

Comment cela vous ignoriez ou était Ath? Je serai à la place de votre père je ferai torturer les précepteurs qui vous ont enseigné la géographie du royaume.

Elle se remit à rire.

Mais oui je vous l'accorde la soirée est très amusante. cela faisant une éternité que je ne m'étais autant amusé. Et pour cela vous en remercie.

Nombre de messages : 110 Date d'inscription : 16/06/2007

Ils se promenaient bien innocemment dans les jardins de la propriété. Nicolas le bras tendu, Deedlitt qui le lui tenait avec élégance. Et les voici tout les deux flanant dans les jardins sous la lumière des étoiles de ce beau soir de printemps.
Hum... Savez vous ou se trouve la Baronnie de la Ferté? Sa voix était un peu provocante. Mon éducation est très bonne et même si parfois certains choses ne sont pas à notre dans mes connaissances, c'est uniquement car elles y présentent aucun interet.

Mais maintenant, que je vous connais et donc que la Ath m'intéresse, je sais désormais ou elle est et je ne l'oublierais point. Il ne reste plus qu'à ce que vous m'expliquiez ou se trouve Aire sur le Lys ainsi que Dammarie sur le Lys et j'aurai parfait ma culture géographique du soir.

Lorsqu'elle le remercia pour la soirée il lui tapota la main.
Vous savez, il n'y a pas de quoi... En faite j'ai été engagé comme animateur pour la soirée, par les mariés afin de mettre un peu d'animation et de séduire les jolies jeunes femmes rousses.

S'arrêtant de marcher il la regarda.
Est ce que cela marche d'ailleurs? Je me vois contraint de vous poser, à vous la question, car vous êtes une femme, jeune, jolie et rousse...

Nombre de messages : 117 Date d'inscription : 05/03/2007

Deedlitt amusée par la réaction qu'elle avait provoquée, sourit

Non je l'ignore, mais il ne fait nul doute que votre éducation fut bien meilleure que la mienne.
Je vais donc vous dire ou se trouve mes fiefs, Aire sur la Lys, se situe aux confins des Flandres et de l'Artois, à environ 15 lieues de Lille. Et Dammarie-les-Lys, c'est un cadeau que m'a fait mon cousin par alliance, le Vicomte de Melun SanAntonio d'Appérault. C'est le grand veneur du royaume, vous qui aimez la chasse vous deviez sans doute le savoir.
Cette seigneurie se trouve donc à Melun en Champagne. J'ai eus l'occasion d'y allé récemment pour une chasse. C'était vraiment très amusant. Il a même porté mes couleurs lors des joutes.
Je vous avoue que je n'étais pas peu fière de cela.

Quand sont compagnon de jardin mentionna qu'il fut engagé par les mariés pour animer la soirée elle rit de bon coeur. Puis, quand il s'arrêta et posa la question de séduction, elle prit cela sur le registre de l'humour.

Comme vous l'avez énoncé plutôt dans la soirée, les femmes rousses ne manquent pas de caractère, et de personnalité. On ne me séduis pas comme on va au marché acheter une bouteille de lait. De plus je suis à mon tour dans l'obligation de vous dire, que je ne suis pas une femme volage. Pour me séduire il faut m'aimer, et cela n'est pas chose aisée.

Elle leva les yeux vers les étoiles

Le saviez vous, il y eut quelqu'un qui brava ma famille et toutes ses contraintes, par amour. Quelqu'un dont la générosité et les vertus n'avaient d'égale que sa gentillesse.

Sa voix trembla un instant

Quelqu'un que le destin m'a prit il y'a peu. C'est en partie pour cela que je suis contente de vous avoir rencontré. Votre personnalité et votre caractère bien trempé, me permette ce soir de ne pas écouter ma peine. J'aurai du me marier un peu avant les tourtereaux qui roucoulent de bonheur devant leur repas. Bien sûr je suis très contente d'avoir été invité ici, mais je redoutais l'épreuve que cela allait être et grâce à vous tout ceci est moins pénible.
Alors me séduire c'est un bien grand mot, mais disons qu'en ce jour vous avez pansé une blessure.

Nombre de messages : 110 Date d'inscription : 16/06/2007

Fichtre se dit Nicolas! Elle ne réagit pas du tout comme je l'espérais.
Se mordillant l'intérieur des lèvres il l'écoutait en silence tendis qu'elle lui parlait du disparu. Il se glissa alors face à elle et fit coulisser ses mains sur les siennes. Sa voix n'était alors plus qu'un murmure lorsqu'il lui répondit après un petit moment de silence :

Deedlitt... Si vous m'en donnez la permission je saurais faire plus que penser cette blessure. Vous êtes une jeune femme surprenante et j'avoue que j'aimerais vraiment vous connaître... Il marqua un temps de réflexion pour choisir son mot. Nicolas eu un petit frisson en laissant le mot sortir : Intimement...

Il la regarda droit dans les yeux, ce qui n'était pas si évident dans cette partie du jardin non éclairé, mais tel un chat il savait parfois voir dans la nuit. Surtout quand les étoiles et la lune se reflétaient sur de si jolies yeux vert. Ses mains serrèrent un peu ceux de la jeune femme et il reprit sur un ton plus badin sachant pourtant très bien qu'il jouait à pile ou face beaucoup de choses...

Et puis de toute façon, je suis beaucoup mieux que lui. N'ayez pas de regret si Aristote l'a rappelé à lui avant que vous soyez mariés puis m'a placé sur votre route.
Sa phrase faisait un peu bateau mais était pourtant terriblement sincère et révélais bien le caractère du jeune homme.

Nous continuons notre promenade? Sinon, je risquerais d'appliquer un de vos conseils que vous m'avez murmuré à table hier soir...

Nombre de messages : 117 Date d'inscription : 05/03/2007

Aux mots "Et puis de toute façon, je suis beaucoup mieux que lui. N'ayez pas de regret si Aristote l'a rappelé à lui avant que vous soyez mariés puis m'a placé sur votre route." Elle se dit qu'il n'avait aucune éducation, qu'il ne respectait même pas la mémoire des mort, que ce garçon était imbu de lui même, et que ceci méritait une punition. Elle lâcha son bras et n'écoutant que sa rage elle gifla Nicolas.

Nous voici quitte à présent, c'est à la hauteur de l'affront. Et je me dois de vous dire que vous aurez chaud aux joues à chaque fois que vous parlerez de lui en ces termes, fils de GMF ou non...Ha vous vous pensez beaucoup mieux que lui, dans ce cas l'avenir me le dira. Il y'a avec moi des surprises et je ne suis point chèvre pour croire sur parole tout ce qu'on me dit.

Deedlitt ne savait pas vraiment comment il allait réagir peut-être elle aussi aurait chaud aux joues, peut-être tournerait-il les talons, ou même ce geste le ferait-il rire. Elle n'en savait rien, mais il l'avait piqué au vif, et sa colère doublé de sa peine, lui avait ôter le sens de l'humour. Elle se mit alors à penser comment elle allait devoir s'excuser auprès des mariés voir même du GMF pour ce geste. Elle n'aurait peut-être pas du, mais qu'importe, quand on joue avec le feu on se brûle.

Nombre de messages : 110 Date d'inscription : 16/06/2007

Sbaaffe.

Aïe elle a pas fait semblant la petite.

Nicolas porta la main à sa joue et la frotta. Deedlit semblait vraiment en colère. La seconde pensée du jeune nobliau fut de savoir si quelqu'un les avaient vu. Normalement ici, non. Lui qui espérait un baiser se prenant une claque. Du Paradis à l'enfer, il n'y a qu'un pas. Ne perdant pas son aplomb il répartie.

Damoiselle Deedlitt, je constate avec plaisir que lorsque vous donnez votre coeur vous ne faite pas semblant. C'est tout à votre honneur. Il cessa de caresser sa joue et reprit.

Une autre chose est sur apparemment, outre le faite que vous soyez doué en distribution de giroflée à cinq branches, c'est que j'ai peut être poussé les bornes des limites (En disant cette phrase il ne sut pourquoi il eu la vision d'un petit garçon mangeant du chocolat et qui parlait à un poisson rouge) et pour cela, je vous prierais de bien vouloir accepter mes excuses. Elles sont sincères, de même que tout ce que j'ai pu dire ce soir. Il esquissa un souvenir. Surtout à propos de vos qualités...

Nombre de messages : 117 Date d'inscription : 05/03/2007

Deedlitt était extrêmement surprise de la réaction de Nicolas, elle s'attendait à tout sauf à cela...Des excuses, elle n'en avait même pas demandé, pensant qu'il serait trop fier pour lui en faire. Elle respira profondément, soulagée à quelque part de la réaction

Soit comme je vous l'ai dit nous sommes quitte. J'avais omis de vous préciser que j'étais doué pour les gifles, plus jeune, je m'entraînais sur mes cousins.

Sourira en repensant aux nombres de fois ou elle avait martyrisé Théodule, Lilin ou Zamday, bien qu'en faite la plus martyrisé au final c'était elle. Remettant une mèche de ses cheveux, ré ajustant sa robe et son gant.

Oui quand je donne quelque chose c'est toujours avec tout ce que ça comporte; Il en va de même avec mon coeur ou mes gifles. Je suis étonnée de voir que vous maintenez ce que vous avez dit sur moi. Bizarrement, je vous voyais plus orgueilleux, je pensais également que l'affront vous vexerai au plus haut point. Que vous alliez partir en me donnant des noms d'oiseaux. Je suis surprise...
Mais vous qui vouliez mieux me connaitre vous voilà servit.

Nombre de messages : 110 Date d'inscription : 16/06/2007

Voila bien une femme avec un caractère entier. Pas une de ces damoiselles qui se pâment des que l'on leur jette un regard de braise. Le plaisir n'en sera que meilleur. pensa le baronnet.
Vous me voyez plus orgueilleux? Mais je le suis. Je m'aime. Est ce un tort ou un délit? Je suis beau, jeune, intelligent, charmant, bien éduqué et le fils aîné d'une puissante et respectable famille noble et richissime de France. N'y a t'il donc, objectivement, aucune raison de l'être?
Maintenant, je ne dis pas que cette gifle n'était point bien méritée. Certaines choses n'auraient pas du être dites et je veillerais mieux à la teneur de mes propos concernant... concernant, qui vous savez.
Donc, je ne vous en tiendrais pas rigueur et puis comme vous l'avez dit. Nous sommes quitte. Moi et une chaleur sur ma joue et vous dans votre coeur...

Il espérait qu'elle acquiescerait au sous entendu. Remettant la main sur sa joue il sourit et reprit:
Mais vous me parliez de cousins. Je ne sais pas grand chose de vous. Me raconteriez vous un peu votre famille?

Nombre de messages : 117 Date d'inscription : 05/03/2007

Écoutant les dires de Nicolas. En pensant :"j'ai parlé trop vite"

Bon hé bien alors je statue sur le fait qu'il y'a différente forme d'orgueil. Je suis moi même très fière de mon nom, mais je connais le besoin de m'excuser quand il le faut, il semblerait que ceci ne vous soit pas inconnu non plus. C'est ce qui fait toute la différence entre l'intelligence et la bêtise.

Puis la question de la famille fut posé. Comment allait elle expliquer la situation sans dépeindre un tableau trop déplaisant.

Alors par ou commencer...Mes parents peut-être, je suis fille d'une noble Hollandaise Réha de Gueldre et d'un Cassel. Je ne les ai pas connu, hélas.
Mais il y'a un an, j'ai appris que mon père, avant ses épousailles, avait forniqué avec une personne de petite vertu. Et que j'avais une grande "demi soeur". Elle se nomme Alexaria et elle est mon opposé diamétrale. Elle est baronne de la Croix en Touraine. Et grâce à elle j'ai déjà la chance d'avoir deux nièces. Eole et Eleonore. Je suis la marraine de la dernière.

Pour ce qui est du reste de ma famille, je n'ai que mes cousins. Ils sont tous fils des deux frères de mon père.

D'un coté il y'a Lilin, vicomte de Cassel et comte d'Armentière et il est le chef actuel de la famille. Il est marié à la Duchesse Dotch d'Appérault. Ils ont eus deux jeune enfants ensemble. Dotch avait eut une fille avant de rencontrer mon cousin, c'est Kyane, dont je suis également la marraine.

Du reste hé bien il y'a ses frères Nicotico, il est ecclésiastique.
Zamday qui fait de la politique dans le Maine.
Lothaire, le cadet, qui reviens bientôt en Flandres.
Et d'une autre branche Théodule, qui est lui aussi flamand, mais qui est trop amoureux des voyages pour rester en place, alors il est dans le commerce.

Consciente qu'elle n'avait que trop parlé elle fit silence

Vous vouliez que je vous parle de ma famille pas connaitre mon arbre généalogique. Excusez moi... Et vous parlez moi de votre famille ?

Nombre de messages : 110 Date d'inscription : 16/06/2007

Au nom de Kyane, le jeune baronnet frémis.

Vous êtes la marraine de Kyane... et vous aimez les macarons aussi? La dernière fois que j'ai vu cette blondinette, c'était lors des allégeances des ducs et comtes du DR au Louvre. On avait mangés des macarons ensemble durant la cérémonie. Une jeune fille charmante mais passablement, hum... le souvenir de la précédente claque le retint un peu dans ses propos. ...blonde.

Et cela m'intéresse de savoir un peu qui est cette famille, qui à vous écouter, protéger jalousement le joyaux que vous êtes. Donc vous pouvez y aller autant que vous voulez à me raconter un peu les méandres de votre famille.
Car pour ma part, la famille est restreinte. Du moins celle qui vit en France.
Et bien j'ai donc mon père, que vous connaissez. Ma mère qui est décédé alors que j'étais encore un jeune enfant. J'ai Shanamir de la Verrerie. Qui est le fils de la cousine de mon père. C'est donc un peu mon cousin/frère de coeur. Ma demi soeur également. Eléonore, qui est née d'une union illégitime entre mon père qui était veuf et une noble déjà mariée. Pour protéger cette naissance il a envoyé son aimée en italie alors qu'elle était grosse et Eléonore à grandis la bas, jusqu'à peut.
J'ai donc grandis comme un fils unique même si je savais que j'avais un soeur loin en Italie.

Il lui sourit et lui proposa son bras pour se remettre en marche

Nombre de messages : 117 Date d'inscription : 05/03/2007

Prenant le bras proposé

Kyane est une enfant qui a toujours était turbulente, nous n'avons que quelques années de différence, mais ça a toujours été le cas. Je l'aime beaucoup elle est vive et pleine d'espièglerie, c'est devenu une jeune fille avec de bonne manière. Et je la trouve plutôt élégante. Et sinon, je ne cours pas après les macarons, c'est son pêché mignon, pas le mien.

Puis entendant le nom du Baron de la Verrerie

Oh Nicolas vous êtes cousin de Shanamir, quelle chance j'ai, il faut absolument que je le rencontre pour le remercier de vive voix pour ce qu'il a fait pour moi dernièrement. Il m'a accueilli chez lui sans condition, pour me permettre de ne pas être perdu sans logis à Paris. Hélas il n'était pas là, je n'ai donc pas pu le remercier comme je l'aurai souhaité. Il faut vraiment que je trouve l'occasion de le voir.

Assez anxieuse lorsque Nicolas demanda encore précision sur sa famille, le problème précédent venait à se reposer encore...Comment lui dire que ses cousins qui sous prétexte de la protéger, lui envoyaient comme aide des servantes paranoïaques, un majordome, qui note ces moindre faits et geste. Un chef de famille pour qui aucun prétendant n'est digne d'elle. Et une demie soeur qui a fait tourner la tête de la moitié des hommes du royaume....Le sujet était délicat...

Oh, ma famille vaste sujet, que pourrais je bien vous dire à propos de nous.. Oui en effet je suis sous bonne garde étant la seule femme de souche Cassel, et qui plus est, la seule légitime de sa branche. On va dire que oui tout ces nobles hommes et grand chevalier veille sur moi. Bien qu'en ce moment Lilin soit en Angleterre avec sa femme et ses enfants, Théodule et Lothaire veillent. Bien que soit dit tout à fait entre nous Lothaire est le plus gentil de tous. Peut-être est ce parce qu'il est le plus jeune.
Du reste grâce ma famille par alliance, les Appérault, J'ai rencontré des amis qui sont aujourd'hui très chèr à mon coeur. Dotch est comme ma soeur de coeur, et Ylalang Mélanie Vicomtesse de Beaurepaire, et elle aussi champenoise. Elle était une amie que Dotch m'a présenté et c'est devenue ma compagne de principale de bétise. Sans parler de mon cousin par alliance SanAntonio d'Appérault, pour qui j'ai une grande admiration.

Mais dites moi, pourquoi votre soeur n'est point ici ce soir? Elle n'accompagne pas votre père comme vous le faites?

Nombre de messages : 110 Date d'inscription : 16/06/2007

Il haussa les épaules.

Non elle est quelque part en France en ce moment en train d'essayer de semer des bretons qui lui collaient un peu trop au derrière. Mais rassurez vous, c'est une Di Juliani. On a des gènes vivaces chez nous et je suis sur qu'elle ne craint donc rien.

Il les remit en route, visiblement elle ne lui tenait plus rigueur de ses précédents propos et cela le surpris un peu. Elle était effectivement non pas une gentille femme, mais une crème. Nicolas se sentait l'âme d'un pâtissier ce soir et se dit qu'il essaierait bien de faire monter un peu, tout ça.

Le Vicomte San Antonio... Oui je le connais. Comment ne pas connaître le père de la Reyne d'ailleurs. Un homme au caractère bien trempé. J'aime ça d'ailleurs. Mon cousin est de même en effet. Shanamir est une personne que j'apprécie beaucoup. Il est têtu comme une bourrique et on partage presque la même vision sur la vie et sur la Société.
Il lui manque juste un peu de charme et de délicatesse tout de même.

Mais racontez moi un peu cette histoire qui vous est arrivée à Paris?

Nombre de messages : 117 Date d'inscription : 05/03/2007

Deedlitt ne put s'empêcher de rire quand elle entendit que Shanamir était, selon les dires de Nicolas, une bourrique. Nul doute que s'il elle croisait Shanamir en compagnie de Nicolas elle ne manquerait de lui faire part de cette phrase. Mais elle était soulagée de ne pas continuer la discussion sur sa famille.

Oh et bien rien de plus simple, je me suis rendu à Paris pour querir le testament de feu Urbs et faire appliquer ses dernières volontés. Je pensais déjà à l'organisation des obsèques, quand à la lecture du papier, je me suis aperçus qu'il ne me mentionnait pas pour cette tâche.
Et quoi qu'il en soit, je me devais de m'occuper de cela, mais à Paris la Reyne n'étant pas au Louvre, et Kyane non plus, je ne savais ou loger. C'est alors que le plus noble des chevalier flamand, messire Guillaume de Jeneffe, m'a proposé de contacté le Baron de la Verrerie pour résoudre le problème. Ce dernier que je ne connais absolument pas, a accepté sans condition, et bien qu'il ne fut à Paris, il m'a fait préparer son hôtel particulier. Et de cela je lui très reconnaissante.

Mais dites moi, en tant que garde du corps de la Reyne, il doit loger au Louvre non? J'espère l'y voir prochainement, j'ai donné ma parole de venir en visite voir Catherine et Kyane, cela fera l'occasion de le remercier de vive voix.

Deedlitt se dit que bien malgré lui Nicolas, posait toujours des questions qui tournaient autour d'Urbs...Cependant, tant qu'il ne dépassait plus les bornes, c'était presque un soulagement de pouvoir en parler à quelqu'un.

Nombre de messages : 110 Date d'inscription : 16/06/2007

Pardon?

Ce n'est pas vous qui deviez vous occuper de ses obsèques? J'avoue ne pas comprendre la...

Il ralentit la cadence de leur pas involontairement. Devant eux, une semis obscurité. Ils n'y voyait pas grand chose, la Lune éclairant faiblement le petit jardin mais suffisamment pour rester sur le chemin tout de même.

Désormais, Deedlitt, promettez moi que si vous êtes bloquée à Paris, vous me préviendrez. La famille dispose d'un hôtel dans le faubourg St Honoré. C'est pas aussi grand que le Louvre, mais c'est décoré avec goût. Je m'en suis chargé...

Il sourit, pas peu fière de ça réussite.

Je me suis toujours senti l'âme d'un artiste. La Sculpture surtout est mon péché mignon.

Ah si, j'oubliais. Pour Shanamir, il vit à Reims désormais. Mais lorsque la Reyne est à Paris, il loge au Louvre en effet.

Nombre de messages : 117 Date d'inscription : 05/03/2007

Avancant dans l'ombre, un léger vent c'était levé, il soufflait dans leur dos. Ses cheveux lui revenant dans le visage, Deedlitt choisit de faire face au vent. Changeant son bras d'accroche, avançant désormais à reculon. Elle saisit la traine de sa robe pour ne point se prendre les pieds dedans et choir tout en continuant la conversation.

Vous permettez ? Sans quoi je vais ressemble à une tête de loup en un rien de temps.

Oui il semblerait qu'Urbs ait préféré confier ses obsèques au Comte d'Urgel Jehan Volpilath. Selon un ami c'était pour m'éviter tout les tracas que cela occasionne. Sans doute a t-il raison....

Certes quand je me retrouverai de nouveau bloqué à Paris je vous ferai signe. Mais j'espère que cela n'arrivera pas tout les deux jours. Car c'est une situation fort inconfortable. Quand j'irai au Louvre je passerai voir combien cet hôtel particulier est décoré avec goût. Vous vous dites artiste, mais êtes vous également poète ou musicien?

Nombre de messages : 110 Date d'inscription : 16/06/2007

Il préféra ne pas développer ce qu'il pensait de Urbs, nul doute qu'il se serait prit une baffe, voir deux même... Il la laissa passer devant lui, pour qu'elle puisse marcher à reculons.

Mais voyons, qu'importe. Tête de loup ou pas, vous me plairez je suis sur. Il tendit la main pour remettre délicatement une petite mèche capillaire rebelle, de deedlitt, en place.

Oui, j'aime les belles choses. Et Apollon ayant été généreux avec moi. J'ai quelques talents au violon également. Par contre je rime très mal. Je préfère largement la prose aux alexandrin. Question de style sûrement. J'aime donner de la vie aux mots et utiliser des symboliques linguistiques. Mais je n'ai que peu de talents hélas.

Par un soir de printemps, dans les jardins d'Ath
alors que régnait la mi obscurité, une tête de loup m'apparut!
moi jeune fou chantant, je me suis mis à déclamer avec hâte
un ridicule couplet, afin d'essayer de ne pas être mordu.

Peu fameux vous en conviendrez, je pense...

Nombre de messages : 117 Date d'inscription : 05/03/2007

Deedlitt rit aux éclats au poème improvisé, tant et si bien qu'elle essuya une larme.

Certes, certes, la poésie n'est pas votre fo...rt

Arrivant à peine à finir sa phrase. Ne pouvant plus stopper son fou rire, elle fut obligé de s'arrêter un instant lâchant le bras de son cavalier pour mieux se tenir le ventre. Essuyant ses larmes avec le revers de son gant. Essayant de reprendre son souffle, entre coupé de petit rire, elle essaya de poursuivre.

Sans vouloir vous vexer cher fils d'apollon, je crois que c'est la chose la plus drôle que l'ont m'ait dites. Je suis navrée de rire à vos dépends, mais il ne pouvait en être autrement. J'en aurait presque mal aux joues.

Puis se mettant a genoux, les mains jointes, les yeux tournés vers le ciel, elle déclama une prière en l'honneur de son cavalier. Tout en essayent de garder son sérieux, chose quasiment impossible.

Oh Aristote tout puissant, créateur du ciel et de la terre, vient en aide à un de tes enfants. Seigneur donne à Nicolas, le don de la poésie, même une miette de don. Ou alors Seigneur si cela t'es impossible, et j'imagine l'ampleur de la tâche. Je t'en conjure, fait qu'il ne dise jamais poème en public, afin que nul de tes enfants ne meurt de rire sur le champs.

Se relevant, avec un sourire très affiché.

Nicolas, pardonnez moi, je suis navrée d'avoir surenchérit en jouant la comédie, mais ce poème de tête de loup est irrésistible. Mordu par une tête de loup, on ne sait pas pourquoi, mais c'est hilarant. Ils ne doivent pas s'ennuyer à St Honoré avec leur tête de loup.

Soufflant encore pour ne pas rire de plus belle et ainsi ne pas dépasser les limites de la bien séance. Sachant pertinemment qu'elle avait déjà beaucoup trop rit, elle fit une tentative pour se racheter.

Hum hum .... Nicolas, j'ai hâte de vous entendre jouer du violon.

Se mordant les lèvres pour ne pas rajouter Cela ne pourra être que mieux. Et ne pas continuer à rire. Le pauvre avait déjà essuyé une gifle, un mal-entendu sur la soupe de courge, perdu un pari, et maintenant un fou rire. Décidément le berrichon était bien malmené en cette soirée.
Mais cela rendait la soirée follement amusante.

Deedlitt réfléchit alors et soudain une voix intérieure la frappa :"Et s'il n'avait pas le sens de l'humour ? Oh malheur, il pourrait partir outré ou pire vexé...Non il n'est pas parti alors que je l'ai giflé, il ne partira pour une simple prière...Enfin j'espère. " Elle se reprit gardant à l'esprit cette éventualité pour ne pas en rajouter encore une couche.

Nombre de messages : 110 Date d'inscription : 16/06/2007

La scène qui se joua devint franchement onirique. Lorsque la jeune femme belle comme le feu se mit à genoux pour implorer Aristote...
Nicolas ne savait pas trop quel partie prendre, que l'on lui mette une claque pour avoir médit d'un mort il pouvait le comprendre, mais qu'on se moque de lui... Son ego le prenait mal. Pourtant nul malice, ni méchanceté ne perçait dans les propos et l'attitude de Deedlitt. Il resta planté la comme un piquet tandis que la jeune femme riait, riait, riait...

Le rire est contagieux parait il... Un petit sourire commença à se dessiner sur les lèvres du jeune nobliau, petit sourire devint grand puis un petit rire sortit doucement de sa gorge. Elle était si belle, la agenouillée devant lui les bras dirigée vers la Lune que Nicolas oublia son ego quelques instants et se mit à rire avec elle de bon coeur, sans arrière pensées.

Il eu une terrible envie de l'embrasser, là maintenant, tout de suite. Cette pensée le foudroya comme une évidence. Il n'entendit pas la suite des paroles de la jeune femme et se rapprocha d'elle il visa son regard dans ceux de la jeune femme. Sans un mot, les yeux pétillants de désir il se pencha doucement vers elle.

Que risquait il après tout? Une baffe de plus. Le jeu en valait la chandelle et en cet instant rien d'autres ne comptait.

Nombre de messages : 117 Date d'inscription : 05/03/2007

Deedlitt, fût très surprise que Nicolas rit également à ses plaisanteries. Tout ceci était très plaisant, jusqu'à ce qu'il se penche dans sa direction.
Elle se dit qu'il la sous estimait s'il croyait, qu'en même pas une soirée, il pu l'embrasser. Elle sourit, flatté de l'attention qu'il lui portait, mais ce n'était certainement pas pour autant qu'elle l'embrasserait.
Elle posa son index sur les lèvres de son cavalier.
S'approcha de lui et dit à voix basse.

Nicolas, il semblerait que vous ayez fait l'erreur de me prendre pour une proie facile. Si vous voulez m'embrasser il faudra bien plus qu'une soirée agréable. Si je puis me permettre, je vous déconseille fortement de me considérer comme une de ces petites nobles, impressionnées par un joli minois, une rang social ou même une attitude cavalière comme celle que vous affichez ce soir.

C'est alors qu'elle entendit pas et son de voix. S'éloignant, retirant son index et reprennant à voix haute

Veuillez vous tenir correctement en ma présence Nicolas, ou il vous en coûtera. Vous êtes très gentil de vous intéresser à moi de cette façon et je suis flattée, mais je crains de ne pouvoir répondre à la demande.

Elle attendait les prochaines paroles de Nicolas avec impatience, ce serait sans doute très enrichissant, de voir s'il était qu'un séducteur, ou s'il était intéressé par ce qu'elle était. Elle se dit pour elle même " Décidément ça ne manque pas de surprise ce soir..."

Elle se demandait aussi d'où venait ces sons, qui étaient bien les autres visiteurs du jardin.... Ce qui la conforta dans le fait qu'elle ne devait pas refrapper Nicolas, et encore moins l'embrasser.

Nombre de messages : 110 Date d'inscription : 16/06/2007

Si il aurait pu la mordre, quand elle éleva la voix pour le repousser, il l'aurait fait avec plaisir. Surtout que quelques secondes avant elle lui faisait miroiter un possible paradis. Ah les femmes.... maudits soit elles! Toutefois avec un remarquable sang froid il ne se départi pas de son sourire et embrassa le doigt qui se posa sur ses lèvres et répondit alors que la jeune femme reculait d'un pas.

Mais qu'est ce qu'un baiser, ma chère? Si ce n'est une promesse justement. Un doux encouragement. Vous m'autorisez implicitement a vos courtiser mais je n'ai aucun signe d'affection de votre part en retour... Si ce n'est une serviette sur laquelle vous avez posé ses si attirantes lèvres que vous me refusez... pour l'instant. il haussa les épaules
Je garderais tout de même en mémoire que vous me trouvez un joli minois, un rang social et une attitude cavalière. C'est déjà ça...

Toutefois, vexé qu'elle hausse la voix ainsi alors que apparemment du monde s'approchait, il la regarda droit dans les yeux avec un éclair de malice et eu un petit sourire carnassier. Puisqu'elle voulait jouer à cela, ils seront deux.

Mais! Mais voyons Mâdâme! Comment osez vous pensez que je puisse avoir ne serait ce que l'envie de vous embrasser. Drôle de façon que de vouloir récompenser votre cavalier d'un soir, qui de façon pourtant fort galante et courtoise voulait enlever une petite araignée qui s'était déposée sur le coin de votre épaule.
Peuh...

Un partout! Semblait crier ses yeux.
Nicolas la regardait toujours souriant, visiblement ce double langage l'amusait beaucoup...

Juste un...

Nombre de messages : 117 Date d'inscription : 05/03/2007

Elle fit une mimique bien interrogative quand elle entendit cette histoire d'araignée. Chose paradoxale elle détestait ces insectes... Instinctivement elle se frotta l'épaule.

Un gage d'affection... Un instant elle hésita à lui donner une autre gifle, puis elle se dit qu'il n'allait pas forcément comprendre.

Et vous croyez bien sûr que j'embrasse tout les hommes que j'apprécie, dieu que vous êtes naïf. Vous voulez un gage d'affection? Allez dont jouter je vous confierai mes couleurs.

Il l'avait provoqué sur un double tableau, la moindre des courtoisie était sans doute d'y participer...

C'est un fait Nicolas, comment ai-je osé penser une minute que vous vouliez m'embrasser, cela coule de source. Moi simple Comtesse de province, affaiblie par les larmes et le deuil, teint pâle, la taille trop fine et les cheveux trop roux. Vous fils du Grand Maistre de France, jeune homme si beau et si talentueux. J'ai en effet mal interprété vos gestes, comment pourriez vous vous intéresser à moi? A l'évidence je ne suis que l'interlocutrice d'une soirée courtoise.
Après réflexion, je me rends bien compte que ceci est impossible et que cela n'arrivera jamais. Vous avez eus raison de me remettre dans le droit chemin.
Aristote vous bénisse, vous qui ne profitez pas des moments de faiblesses, d'une jeune comtesse endeuillée.

Intérieurement Deedlitt jubilait de sa prestation, décidément pauvre Nicolas. Secrètement elle espérait que tout ceci ne fût qu'un boutade pour lui. Elle ne prenait pas de gant, car vu comme il se comportait avec elle, il devait sans doute avoir une fiancée on ne sait ou. Son coté séducteur lui joue des tours et finalement c'était sans doute un juste retour des choses.
D'ailleurs avant de continuer à enfoncé le clou, elle se décida à poser la question.
Jouant toujours avec le double langage.

D'ailleurs il va de soit qu'un homme comme vous doit être courtisé de toute part, et a sans doute déjà trouvé l'amour de sa vie. Comment vous exprimer ma confusion...Et me repentir de ma lamentable erreur de jugement.

Jouer avec Nicolas comme partenaire était sans doute bien plus amusant que bon nombre de chose. Après cette soirée elle espérait bien le revoir lors d'une autre réception, quelque chose lui susurrait à l'oreille qu'ils n'avaient pas fini de rire.

Nombre de messages : 110 Date d'inscription : 16/06/2007

Apparemment dans une autre partie du jardin, une conversation visiblement sérieuse semblait se tenir. Nicolas n'y prêta pas plus attention que cela, car les pas ne semblaient pas se diriger plus vers eux. Toutefois, afin de faire plaisir à l'Honneur de sa partenaire afin de continuer de se régaler de ce double langage, il reprit d'une voix mi basse.

Visiblement vous ne croyez, ou plutôt ne voulez pas me croire, je vous prouverais donc que vous me sous estimez. Je relève le défis, donnez moi un lieu et une date où porter vos couleurs et j'y serais!

Puis plus haut.

Mais voyons Madame, votre beauté n'est point en cause. Quel homme serait assez sot pour ne pas voir la Beauté parfaite, lorsqu'il l'a sous les yeux. Ne remettez pas en cause votre Grâce et votre Charme. Juste un? J'y ai succombé c'est vrai. Et si vous avez cru que je souhaitais vous embrassez peut être était ce car mes yeux m'ont trahis. En gage d'encouragement..... Vous êtes toute pardonner, Deedlitt. N'en parlons plus. et agissons?
Nicolas la regardait avec obstination. Les cordelettes du haut de sa chemise de lin étaient un peu lâches et lui permettait d'être à l'aise dans ses mouvements. Le jeune nobliau fit donc quelques pas autour d'elle, rôdant malicieusement autour de sa proie en examinant son visage... A quoi pouvait elle bien penser? Se jouait elle de lui, ou était elle sincère. Était il réellement allez trop loin, ou le mettait elle à l'épreuve. Plus qu'une interrogation sur elle, ses pensées se tournèrent vers lui, vers ses désirs, ses envies, ses aspirations.

Une ancienne contine qui parlait du Diable remonta à sa mémoire. Sa symbolique tout d'abord. Puis, quelques mots lui revinrent. Nicolas les lâchas au fur et à mesure qu'ils se bousculaient sous sa langue. Ces mots enfouis depuis des années, ressortaient ce soir, comme par magie, alors que depuis longtemps il avait cessé d'y pensé, ou plutôt qu'il n'avait pas voulu y penser. Et là face à la beauté insoutenable de Deedlitt, les voilas qui déferlèrent comme une vague, venus du profond de la marée intérieur du jeune homme.

Moi, le Diable
J'aime l'odeur du piment rouge quand on le fait frire dans l'huile d'olive, la pluie qui tombe, à l'aube, sur la mer tranquille, l'apparition furtif d'une femme à sa fenêtre : le silence, la réflexion, la patience.
Je crois en moi et, la plupart du temps, je me fiche de ce qu'on peut dire sur mon compte. Mais ce soir, je suis venu enquêter et rectifier certains racontars, mensonges et autres contrevérités.
Bien sur, je me doute que vous vous apprêtez à croire le contraire de tout ce que je dirai, puisque c'est moi qui parle. Mais je vous crois assez subtils pour deviner que le contraire de tout ce que je dis n'est pas toujours vrai.*
Mais surtout, tout Diable que je suis, je peux être moi même soumis à la tentation...
Une belle est dans mon coeur et je ne voudrais point être jugé d'avance. M'aimera t'elle si je me montre tel que je suis : diaboliquement parfait?
Mais alors m'aimera t'elle moi, ou aimera t'elle le Diable? Mais surtout... peut on m'aimer pour ce que je suis?

Il se tut quelques instants. Son sourire avait cessé d'illuminer son visage et ses traits étaient graves.

J'ai entendu cette histoire durant ma jeunesse dans le salon du château familiale. C'était un ami de mon père, qui racontait cette histoire qu'il tenait lui mémé d'un voyage à Istanbul. Ces mots m'ont marqués alors que je n'étais qu'un jeune adolescent et j'ai eu beaucoup de sympathie pour ce diable...

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Deedlitt ouvra grands les yeux et surtout les oreilles pour ne pas en perdre une miette, elle était toute fois un peu perplexe...

Vous pouvez comptez sur moi, je ne manquerai pas de vous renseigner sur le lieu et la date des prochaines joutes. Je verrai bien si oui ou non en noble chevalier vous porterez mes couleurs, ou si en noble séducteur vous vous défilez.

Puis écoutant les mots déguisés de Nicolas, le suivant du regard, elle reprit d'une voix claire.

Vous me pardonnez j'en suis fort aise... Son teint devint légèrement rosé à certains mots, mais heureusement la nuit n'était pas assez clair pour qu'il puisse le voir. Du moins elle l'espérait... Et agissons ?? Il voulait de l'action... Son regard à cet instant se fit plus tranchant que la plus fine des lames...Elle réfléchit, tout en écoutant avec grande attention les mots qu'il prononçait sur le diable... Alors sous ce vil séducteur se cachait quelqu'un d'autre, quelqu'un qui n'est pas parfait, mais qui est prudent... Une fois le poème fini, elle s'approcha de lui, entoura son cou de ses bras, se serrant contre lui, se mettant sur la pointe des pieds. Quasiment sur ses lèvres, elle dévia et telle le souffle de la nuit, elle lui sussura quelques mots à son oreille.

Prenez ce geste comme un encouragement, nul ne s'approche aussi près de moi. Elle se dit qu'il était temps également d'informer la cavalier de ce qu'il risquait Au moindre mouvement de votre part à cet instant, je répondrai de façon si violente et si enragée que votre descendance le regrettera aussi.....Reprenant ses paroles, elle murmurait à son oreille, comme une voix lointaine murmurant dans un rêve. Si vous n'êtes pas celui que vous prétendez, il est un diable que je souhaite rencontrer...

Se détachant de lui et reprenant comme si de rien était. Son regard était redevenu comme normale. Elle reprit son bras se tournant vers le castel qui avait l'air bien animé. Elle tendit l'oreille... Mais oui c'était bien des violons... Le bal avait du commencé... Et elle n'avait pas manger de dessert.... de puis combien de temps marchaient ils dans ces jardins ? prenant alors un air espiègle....

Très cher il me semble que nous nous soyons fait leurrer, et qu'ils n'aient mangé le dessert sans nous... il est grand temps d'aller commettre un méfait dans les cuisines. Qu'en pensez vous?

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Que la tentation était grande pour l'apprenti diable. Ses lèvres si tentante, si proche, si désirable et pourtant... si loin.
Nicolas instinctivement serra les jambes aux mots de la jeune Comtesse.
Les paroles qu'il entendit, le transcendèrent tout de même. Il était aux anges.

Aphrodite...

Il resta coït quelques moments et se laisse remettre en route en direction de la demeure.

Assurément Deedlitt, vous connaissez l'itinéraire et la disposition des locaux?
Que nous puissions mettre en place une stratégie d'approche efficace.

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levant les yeux au ciel, l'index sur les lèvres...

A vrai dire je n'en ai pas la moindre idée ... mais si nous retournions dans le castel il nous suffirait de suivre un quelconque valet, non?